Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Université du 20 Août 1955 –Skikda
Le 5émecolloque international
Sur
Les 25/26 Octobre 2010
Salle de conférences de la bibliothèque centrale
Argumentaire du colloque :
Héroïsmes et sacrifices, deux mots clés, mis en valeur et développés par les études historiques et les recherches sociologiques les plus contemporaines et qui sont intimement liés à la femme algérienne et à sa participation au déclenchement de la révolution armée de Novembre 1954, sous la bannière du front de libération national(FLN).
En effet, parmi les faits marquants de ces événements historiques de l’Algérie colonisée, nous apportons les preuves les plus éloquentes collectées à partir des données historiques les plus fiables qui soulignent à juste titre que les insurrections populaires qu’avait connues l’Algérie au XVIIIème siècle furent marqués en plus des événements sanglants que seul le colonialisme semble ignorer ,la participation active et la lutte consentie par la femme militante algérienne pour la cause nationale.
Bien que des exemples de femmes courageuses dans le sillage de la lutte pour la libération abondent dans ce sens, nous citons le nom de celle qui fut l’instigatrice du mouvement de refus à la colonisation et considérée comme étant initiatrice de ce mouvement révolutionnaire sans précédent nous nommerons Lala Nsoumer, déjà héroïque par ses actions de rébellion, elle a su impulser le mouvement vers la radicalisation.
Dans la continuité de ce mouvement insurrectionnel initié par ses prédécesseurs la femme militante encore plus déterminée que jamais, joua pleinement son rôle de combattante, s’impliquant d’avantage dans des actions spectaculaires ou son courage est mis à rude épreuve sans faillir à sa mission salvatrice. Sa participation active et responsable à la révolution du premier Novembre n’est plus à démontrer. En effet, la femme militante qu’elle fut a constitué un élément essentiel dans la lutte de libération.
Elle a assumé ses responsabilités à l’égard de la révolution et fût ainsi d’un soutien indéfectible et puissant à la révolution de Novembre 54.
Elle a joué un rôle d’avant-garde à travers sa participation efficace dans la guerre de libération aussi bien dans les campagnes que dans les villes dans l’accomplissement de son devoir patriotique.
Dans les campagnes, elle a réussi à constituer un élément opérationnel dans la rupture du blocus dans lequel l’armée coloniale voulait enfermer les moudjahines et les moussebilines. Longtemps dans leurs colonnes, les journaux de l’époque qu’ils soient locaux ou internationaux ont en fait l’écho.
Sa contribution fut très importante à travers les tâches qu’elle accomplissait pour les besoins de la révolution. Si la femme rurale a supporté les charges de la révolution dans les montagnes, les campagnes et les hameaux, de son côté la femme citadine a également accompli son devoir patriotique et fut sans conteste d’un grand secours pour les moudjahidines aussi bien les fidaiyines parmi eux que les moussebilines à l’intérieur des villes où sont concentrés les appareils de répression policière.
C’est pour cela qu’elle s’acquitte de nombreuses missions complexes et dangereuses. Elle fut face à de lourdes responsabilités induits par son rôle de femme militante .Les montagnes les plus escarpées, les contrées les plus éloignées gardent jusqu’alors des souvenirs indélébiles encore vivaces et témoignent on ne peut plus claire de ces actes de bravoure dont elle fut la cheville ouvrière.
La diversification de ses missions a amené l’adversaire français à prendre conscience de son importance et son soutien pour la révolution et dans la société algérienne toute entière. De telles missions l’a exposée à des maints risques dont les poursuites policières, les arrestations arbitraires ponctuées par l’emprisonnement, la répression, voire la torture la plus ignoble .L’administration coloniale par les préjudices induits à la femme militante autant au niveau personnel que collectif, dans le but de minimiser l’importance de la révolution et briser l’édifice social basé essentiellement autour de cette femme courageuse.
Ainsi, en Algérie, l’histoire des femmes militantes se mit en branle de façon continue et même accélérée, pour inscrire formidablement les idéaux emprunts d’ « héroïsme »et de « lutte »marquant l’histoire contemporaine et servant surtout d’exemple pour l’humanité toute entière.
Axes de recherche du colloque :
-Situation de la société algérienne durant la révolution armée
-Ses attributions et ses responsabilités au sein du mouvement révolutionnaire
-Témoignages accablants et vérités historiques sur son engagement militant au sein de la révolution de Novembre 1954.
-Retentissements et échos engendrés par la femme militante à travers la presse locale et internationale
D’autres axes peuvent cependant être rajoutés pour peu qu’ils s’inscrivent dans l’esprit de l’argumentaire du colloque. Nous laisserons le soin aux historiens de compléter au besoin la problématique par le recours à d’autres aspects récurrents qui ont marqués le mouvement militantiste des femmes algériennes durant la révolution de Novembre 1954.
Président: Pr. Ali Kouadria, Recteur de l’Université
Président comité scientifique : Pr.Smain Guira
Président comité d’organisation :
Pr.Slimane Boumediéne
Membres comité scientifique :
Pr.Mouloud Belachia
Pr. Brahim Touhami
Pr. Ramdane Boureghda
Pr. Slimane Boumediéne
Pr. Chaib Kedadra
Pr. Mohamed Chergui
Pr. Salah ferkous
Pr. Abdelkrim Boussefsaf
Pr.youcef Menasria
Membres comité d’organisation:
Djamel benzerouk
Riad Boudelaa
Toufik Salhi
Hafida Khachmoun
Assia Sahli
Nabil Derbikh
Abbas Baatich